«Ali Seriati a clairement donné l’ordre de tirer à balles réelles sur des prisonniers». C’est ce qui transparait des enregistrements d’une communication téléphonique datée du 14 janvier 2011, entre l’ex-chef de la garde présidentielle, le général Seriati, et l’ex-directeur général des prisons et de la rééducation, le colonel Noureddine Chaabani.
Ces nouveaux éléments, dans le procès des martyrs du Grand- Tunis, de Bizerte, Nabeul, Sousse, Zaghouan et Monastir, ont été révélés par Assabah du samedi 25 février. Cet enregistrement a été mis à la disposition du Tribunal Militaire permanent de Tunis.
M. Chaabani a ainsi appelé le 14 janvier à 13h43, M. Seriati, pour l’informer que les prisonniers du pénitencier de Borj Erroumi, (gouvernorat de Bizerte) s’étaient mutinés et avaient l’intention de fuir par un trou fait dans l’une des murailles de la prison. Selon l’enregistrement cité par Assabah, Seriati lui a immédiatement ordonné de tirer, pour «en tuer un ou deux, pour que les autres retournent à leurs places ». La communication a pris fin à 13h45.
Ces nouveaux éléments, dans le procès des martyrs du Grand- Tunis, de Bizerte, Nabeul, Sousse, Zaghouan et Monastir, ont été révélés par Assabah du samedi 25 février. Cet enregistrement a été mis à la disposition du Tribunal Militaire permanent de Tunis.
M. Chaabani a ainsi appelé le 14 janvier à 13h43, M. Seriati, pour l’informer que les prisonniers du pénitencier de Borj Erroumi, (gouvernorat de Bizerte) s’étaient mutinés et avaient l’intention de fuir par un trou fait dans l’une des murailles de la prison. Selon l’enregistrement cité par Assabah, Seriati lui a immédiatement ordonné de tirer, pour «en tuer un ou deux, pour que les autres retournent à leurs places ». La communication a pris fin à 13h45.