Rached Ghannouchi, fondateur et président du Mouvement Ennahdha, a déclaré ce vendredi 2 mars à l'issue d'une conférence organisée par le Centre d'Etude de l'Islam et de la Démocratie, dont le thème était ‘’La laïcité et la relation entre la religion et l’Etat selon la vision d’Ennahdha‘’, qu'il ne faut pas "déclencher une guerre froide entre islamistes et laïcs, entre islamistes et modernistes, entre nahdhaouis et salafistes".
Cheikh Rached Ghannouchi a souligné, entre autre, qu’ ’’on n’a pas besoin d’imposer la religion puisqu’elle est partie intégrante de notre culture‘’, tout en expliquant qu’ ‘’il existe deux types d’extrémisme, celui des islamistes et celui des laïcs. Les premiers veulent imposer la religion tandis que les autres cherchent à imposer la séparation totale entre la religion et l’Etat ‘’.
Séparer l’Etat de la Politique c’est, de l’avis du cheikh, transformer l’Etat en « mafia » et l’économie dans le monde en ‘’agression‘’. La politique devient une sorte de trahison et de dénonciation comme ce qui s’est passé déjà aux pays du Nord où la politique internationale est soumise à des courtiers détenteurs d’argents et des medias. Ces derniers ont dominé, également, les politiciens.
La séparation entre l’Etat et la religion est une menace qui pourra être à l’origine de plusieurs dépassements : ‘’C’est une aventure qui peut endommagée la politique ainsi que la religion‘’.
Rached Ghannouchi a appelé tous les courants à s'unir dans le cadre de la révolution, et à éviter une confrontation qui s'inscrit dans la logique du régime déchu.
Selon le président d'Ennahdha, l'article 1 de la Constitution de 1959 fait l'unanimité, et l'état islamique "est un état civil".
Cheikh Rached Ghannouchi a souligné, entre autre, qu’ ’’on n’a pas besoin d’imposer la religion puisqu’elle est partie intégrante de notre culture‘’, tout en expliquant qu’ ‘’il existe deux types d’extrémisme, celui des islamistes et celui des laïcs. Les premiers veulent imposer la religion tandis que les autres cherchent à imposer la séparation totale entre la religion et l’Etat ‘’.
Séparer l’Etat de la Politique c’est, de l’avis du cheikh, transformer l’Etat en « mafia » et l’économie dans le monde en ‘’agression‘’. La politique devient une sorte de trahison et de dénonciation comme ce qui s’est passé déjà aux pays du Nord où la politique internationale est soumise à des courtiers détenteurs d’argents et des medias. Ces derniers ont dominé, également, les politiciens.
La séparation entre l’Etat et la religion est une menace qui pourra être à l’origine de plusieurs dépassements : ‘’C’est une aventure qui peut endommagée la politique ainsi que la religion‘’.
Rached Ghannouchi a appelé tous les courants à s'unir dans le cadre de la révolution, et à éviter une confrontation qui s'inscrit dans la logique du régime déchu.
Selon le président d'Ennahdha, l'article 1 de la Constitution de 1959 fait l'unanimité, et l'état islamique "est un état civil".